Déjà la première du championnat et je ne suis pas prêt, comme d’habitude !
J’arrive un peu en retard sur place et trouve de quoi garer mon DUCATO grâce à la partie de l’équipe déjà sur place (Michel, Patrick et Kevin). Pour une fois, je ne suis pas le dernier, ZEN arrivant après moi… ;o)
Premières recos en voiture : ZEN et Michel en vrais pros reconnaissent « à fond de C4 société 2 places», plusieurs fois, et nous autres, pôv’amateurs, plutôt de façon « accent helvétique », plus traînant, dans la corsa 1,2 l essence de Kevin… « Spécial thanks » to Kevin qui m’offre un road-book tout prêt… juste à enrouler sur le dérouleur… trop top. Du coup impossible de  lui en vouloir de m’humilier dans chaque spéciale avec son 125 de 15cv 🙂
Rageant de partir sous la pluie alors qu’ici depuis 15 jours c’était l’été ! Je découvre à la fois l’adhérence des pneus BT45 (top), la relative souplesse du moteur du RDLC (rien en dessous de 6500 !) et les joies du trafic routier, moi qui n’est plus roulé sur la route depuis … 1994 (!) lors du lancement du club monstro avec un 600 DUCATI prêtée par la SIMA.
Malgré une attention de tous les instants, je réussis à me perdre une fois par boucle – sans paniquer, je retourne sur mes pas et reprends avec succès le fil de mon road-book et pointe à l’heure partout. Mon objectif premier « pas de pénalités » est atteint.
Là où le bât blesse, c’est dans les spéciales…
Malgré les recos à pied et en voiture, les tracés « en vitesse live » me semblent inconnus ou presque et je roule sur des œufs. Impossible de me lâcher. Le pire sera la spéciale de Laverune sur le « mouillé-trempé …. » Même pas du tourisme rapide ! Le résultat est à la hauteur de mon investissement : 6
ième en classique/12 et 71ième scratch. Peut largement mieux faire… Mais l’appétit vient en mangeant dit-on…
Et le prochain rallye de la Sarthe comporte une spéciale sur le circuit Bugatti où je devrai être plus à l’aise avec mon « cylindres à trous ». Et dans mon esprit une petite lumière s’est allumée à la lecture du compte-rendu 2013 : le vainqueur des classiques l’an passé (1100 GSXR) avait gagné la spéciale avec 40 secondes d’avance et géré le reste du temps… Avec mon RDLC, je devrai pouvoir le suivre, voire peut-être même le dépasser ( ?) ….
Merde !  Me voilà en train de rêver de podium…. Bizarre, non ?